hadrielgeaux

le Gouvernement Ivoirien interdit le téléphone portable au volant

 

Téléphone au volant

 

C’est chose désormais faite. Le gouvernement ivoirien vient d’adopter en conseil de ministre extraordinaire  une loi interdisant l’usage du matériel téléphonique au volant afin de réduire considérablement les accidents de circulation. Le décret prend effet ce jour. Le non respect de cette disposition sera puni par le paiement d’une amende de 10 000 fcfa. Aucune disposition légale en la matière n’était en vigueur jusqu’çà ce jour, date de sa signature. Pour rappel, le 17 mai dernier, le gouvernement avait attiré, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la télécommunication et des sociétés de l’information, l’attention des conducteurs sur la nécessité d’être prudent et de veiller à utiliser de manière responsable les matériels téléphoniques et autres équipements TIC à leur disposition. Six mois, jour pour jour, L’Etat Ivoirien passe à l’offensive en interdisant systématiquement l’utilisation du téléphone portable et Kit mains-libres au volant. Selon le gouvernement les accidents de la route sont en partie dus au mauvais comportement des conducteurs qui appellent et rédigent des sms ou qui sont distraits par les systèmes de navigation. « En effet, nul n’ignore les risques liés à l’utilisation du téléphone portable au volant. A ce jour, des études dans d’autres pays ont démontré que les utilisateurs du téléphone portable au volant ont démontré que les utilisateurs du téléphone portable au volant font en moyennes 38% »,  a justifié mme Affoussiata Bamba-Lamine,  porte-parole ajointe du gouvernement et ministre de la communication. L’évolution rapide des Ntic impose que des mesures vigoureuses prises pour renforcer la sécurité routière. Reste donc l’application de cette loi comme tant d’autres restées sans suite.


Innovation. L’Université F.H.B accueille les premières navettes électriques de Bolloré

Bus Electrique2
Alassane Ouattara inaugure la première ligne électrique en Afrique à l’Université F.H.B

L’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan dispose, depuis ce mercredi 16 octobre, de deux bus 100% électriques flambants neufs fonctionnant à l’aide des batteries rechargeables à partir d’un système solaire. Un projet innovant, une grande première en Afrique qui a coûté la bagatelle somme de 1,2 milliards de F CFA au groupe Bolloré principal donateur. Un investissement qui vient s’ajouter aux 120 milliards de F CFA de l’Etat Ivoirien utilisés pour la rénovation de l’ensemble de ses universités après la crise politico-militaire. La Côte d’Ivoire devient ainsi le premier pays africain à bénéficier de cette technologie. L’inauguration de cette ligne électrique s’est faite en présence du président Alassane Ouattara et du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui se sont réjouis de cette marque de confiance qui hisse davantage la Côte d’Ivoire vers l’émergence à l’horizon 2020. Ces deux bus électriques (en attendant les 4 autres) d’une capacité de 22 places facilitent, certes, le déplacement des 60 000 étudiants au sein du campus universitaire, cependant, ceux-ci ne résolvent pas vraiment le problème des étudiants qui éprouvent un véritable calvaire pour rallier, chaque matin, l’université. Une situation due à l’irrégularité datant des bus de la Sotra, la seule compagnie publique de transport à Abidjan, la capitale économique.


L’île de Lampedusa ou le nouveau cimetière africain

Une vue des corps des immigrés repêchés après le naufrage de Lampedusa
Une vue des corps des immigrés repêchés après le naufrage de Lampedusa

Lampedusa début juillet, pour son premier voyage hors de Rome, le pape François avait fustigé l’indifférence du monde face aux pauvres et au drame des clandestins. A peine trois mois, Lampedusa, petite île sur les côtes de l’Italie, où se rencontrent l’Afrique et l’Europe, est à nouveau sous le coup des projecteurs. La vague des flux migratoires, comme à son habitude, a, davantage, repris. Jeudi 03 octobre, la péninsule assiste impuissante au naufrage d’un bateau surpeuplé d’environ 500 à 550 immigrés à majorité d’origine africaine. On enregistre 302 morts dont 210 hommes, 80 femmes, et 9 enfants. Seul 155 personnes ont été sauvées, énième drame qui a juste suscité l’émoi, et rien de plus, de l’Europe, en particulier l’Italie.  Alors que les recherches de corps sans vie se poursuivaient un second bateau a chaviré au sud de l’île faisant près de 50 morts et quelques 200 passagers ont eu la vie sauve grâce aux secours arrivés très rapidement d’Italie et de Malte. Bilan de cette tragédie plus de 350 morts en une semaine. Ces morts de ce type, on en compte par millier depuis une vingtaine d’années. Lampedusa d’une superficie de 20 km² avec un peu moins de 10 000 habitants est devenu, par la force des choses, à la fois, l’eldorado et le nouveau cimetière des candidats à l’immigration prêts à se sacrifier. Selon le HCR qui dresse un bilan partiel des six premiers mois de 2013. Sur près de 7913 migrants qui ont débarqué sur les îles italiennes, près de la moitié est arrivée à Lampedusa, soit 3648 clandestins tandis que 1500 à 2000 personnes périssent en mer chaque année sans compter les disparus. L’image que l’on retient de ce drame est celle de quelqu’un, qui, fuyant la misère, la pauvreté et parfois la mort, fini sa course dans le cimetière de Lampedusa où il n’y a presque plus de place. Face à cette catastrophe humanitaire, le silence et l’impuissance de l’Afrique, où il a fallu plusieurs jours aux dirigeants africains pour marquer leurs désarrois lors d’un sommet extraordinaire de l’Union Africaine, préoccupée par la menace de retrait du continent noir de la Cour Pénal International.  A quand le prochain bateau !


Mondial 2014 : CIV – SEN UN MATCH SOUS LE SIGNE DU RACHAT

 

 

civ vs sen

Côte d’Ivoie-Sénégal, c’est l’affiche la plus relevée des barrages de la zone Afrique pour le mondial 2014. Ce samedi, 12 octobre à Abidjan, sous le coup de 17h Gmt, les éléphants affrontent les lions de la Téranga au stade Félix Houphouêt Boigny. Pour mémoire, un soir du 13 octobre 2012, à Dakar, la Côte d’Ivoire bâtait le Sénégal sur le score de 2 buts à 0 lors du match retour comptant pour les éliminatoires de la Can 2013. Une rencontre interrompue à la 76 mn suite aux violences orchestrées par les supporters sénégalais. Au finish, le Sénégal est éliminé et pire, le stade Léopold Sedar Senghor est suspendu pour 12 mois par la CAF. Un an plus tard, Ivoiriens et Sénégalais se retrouvent. Les lions ont à cœur de se racheter. Depuis leur dernier mondial en 2002 où, elle a atteint l’étape de ¼ final, l’équipe sénégalaise est en perpétuelle reconstruction. Pour passer le cap ivoirien, Alain Giresse mise sur sa jeune garde comme lors du match contre l’Ouganda (victoire 1-0). Seul changement notable, le retour en attaque de Papiss Cissé (Newcastle/Ang). Face à cette jeunesse sénégalaise, une muraille, les éléphants, première équipe africaine au classement FIFA avec ses multiples stars : Didier Drogba (Galatassaray/Turquie), Gervinho (AS Rome/Italie), Yaya Touré (Man.City/Ang). La Côte d’Ivoire a une réputation à préserver. On s’imagine difficilement une coupe du monde sans la séléfanto qui traine sur ses épaules, comme à son habitude, le statut de favoris sans trophée. Le sélectionneur des éléphants, Sabri Lamouchi, décrié par le public ivoirien aux regards de ses performances, a battu le rappel de certains cadres à l’image de Kolo Touré (Liverpoul/Ang) pour stabiliser la défense. Qui, du Sénégal ou de la Côte d’Ivoire sortira vainqueur de cette double confrontation, verra le Brésil. Rendez-vous le 16 novembre 2013 à Casablanca.