APRÈS SON ÉCRASANTE VICTOIRE, L’ALLEMAGNE, ENNEMIE NUMÉRO 1 DU BRÉSIL
Il y’a un adage qui dit qu’on n’humilie pas son hôte devant ses voisins. Contrairement, c’est ce qu’a fait l’Allemagne qui a écrasé l’équipe du Brésil 7 buts à 1. Pourtant, l’Allemagne a bien été adoptée par le Brésil au point de se construire dans le village de Santo André, son propre camp de base fait de douze bâtiments en bordure de mer, baptisé Campo de Bahia, dans l’Etat de Bahia.
La rivalité du Brésil d’avec ses pays voisins est forte et remonte à bien des années. Peu importe les circonstances, sans Thiago Silva suspendu et Neymar blessé, out pour le reste de la compétition, l’équipe du Brésil a pris une fessée, une vraie gifle sur ses terres. Le Brésil a tant voulu faire plaisir au à son public. Fiasco, en l’espace de 30 mn de jeu, le rêve de toute une nation s’est transformé en un cauchemar. Allemagne, le bourreau d’un soir, devient l’ennemie numéro 1 des brésiliens.
Le football est né, certes, en Angleterre, mais ses racines sont au Brésil. Ici, on vit pour le foot et par le foot, comme me disait un ami brésilien. La preuve, les révolutions tant annoncées à la veille du mondial n’ont été qu’un vieux souvenir. Face à la passion du ballon rond, la politique s’est rangée, le temps d’un mois de foot, dans les tiroirs.
Ce match de demie-finale sera inoubliable, à jamais gravé dans la mémoire de millions de brésiliens comme une catastrophe après la défaite historique de la Seleçao (2-1) de Rio de Janeiro contre l’Uruguay et devant la passion dévorante de 150 000 supporters. Une telle humiliation à la barbe de ses voisins ne restera pas sans suite. Quelque soit le nombre d’années, les prochains matchs Brésil-Allemagne seront des duels.
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